Geneviève Baril pour son exposition Anthologie de la marche
Lors de la remise de prix Arts Excellence, qui a eu lieu le 29 mars à l’Atrium de l’Université du Québec à Trois-Rivières, trois projets de chez nous se sont rendus en finale. Soit l’exposition Anthologie de la marche de Geneviève Baril, le roman Plessis de Joël Bégin et le projet Troupe somnambule du Festival Nöktanbul.
Parmi ceux-ci, Geneviève Baril s’est mérité le prix Arts Excellence ainsi qu’un montant de 2 000 $ pour l’exposition Anthologie de la marche
Avec son projet Anthologie de la marche, présenté au Centre d’exposition Raymond-Lasnier, l’artiste Geneviève Baril a créé une
atmosphère de poésie qui met en lumière la beauté des matériaux naturels. Par une intention de développement durable et
d’ouverture à l’autre, elle a modulé et transformé des fleurs et des plantes en une installation étonnante, éphémère et sensible. Cette
expérience à la fois immersive et évolutive a permis au public de se sentir relié à la nature par un enveloppement paisible et
multisensoriel.
Même s’ils ne sont pas repartis avec un prix, nous tenons à féliciter les deux autres finalistes qui ont fièrement représenté la culture des arts de notre région.
Joël Bégin et son roman, Plessis
Avec Plessis, Joël Bégin joue avec les codes du polar et du roman historique pour éclairer avec humour et inventivité la fin des années
Duplessis et l’éveil de la Révolution tranquille. Passant de la farce à la fresque historique, du drame familial au vrai-faux portrait d’une
classe politique et du picaresque au naturalisme, l’auteur louvoie habilement entre les genres et les époques pour composer la
fantasmagorie jubilatoire d’une Grande Noirceur à l’agonie.
Festival Nöktanbul des Loisirs de Batiscan et le Projet, Troupe Les Somnambules
Dans le cadre du Festival Nöktanbul organisé par Loisirs de Bastican, la troupe Les Somnambules a permis à une dizaine d’adolescents
de la MRC des Chenaux, ainsi qu’à des adultes vivant avec un handicap, d’explorer les arts de la scène. S’appropriant différentes
notions telles que la scénographie, la scénarisation, la construction de personnages, le jeu et la manipulation de marionnettes, les
membres de la troupe ont créé pour l’occasion un labyrinthe animé, des saynètes et un projet de théâtre d’ombres. Par cette initiative
culturelle rassembleuse, le Festival a contribué à démocratiser les arts vivants et à tisser des liens entre les membres de sa
communauté.