C’est une excellente nouvelle qui a été annoncée chez nous récemment par la députée de Champlain Sonia LeBel. « L’octroi d’une importante somme de 3 millions de dollars permettra la construction d’un immeuble de 12 logements à prix modique, adaptés et supervisés à Sainte-Geneviève-de-Batiscan ».
C’est un soutien considérable pour le projet d’Hébergement adapté et supervisé (HAS) des Chenaux qui fait partie des 79 projets qui seront financés au Québec dans le cadre de la Seconde Entente Canada-Québec concernant l’Initiative pour la création rapide de logements, qui facilitera la création de plus de 1 400 nouveaux logements sociaux et abordables, grâce à un investissement de près de 338 M$.
Le HAS des Chenaux sera destiné à loger des personnes ayant une déficience physique, intellectuelle ou un trouble du spectre de l’autisme. « Beaucoup d’efforts ont été déployés pour la concrétisation de ce projet et l’annonce de cette somme confirme toute sa pertinence et son importance. Cette nouvelle construction changera réellement le quotidien de plusieurs familles de la MRC des Chenaux. En effet, ces unités résidentielles permettront à la clientèle desservie d’avoir un chez-soi unique, sécuritaire tout en créant davantage un sentiment d’autonomie et d’épanouissement », souligne madame LeBel.
Grâce à ce coup de pouce financier important, on estime qu’il est raisonnable de penser que la construction du HAS des Chenaux pourra débuter cet été. C’est l’aménagement dans l’église de Sainte-Geneviève-de-Batiscan qui est toujours envisagé, mais il reste encore des étapes à franchir avant de pouvoir le confirmer hors de tout doute. « On doit présenter une partie des plans du contracteur à la SHQ (Société d’habitation du Québec) afin qu’ils soient approuvés », mentionne Cindy Champagne, membre du conseil d’administration du HAS des Chenaux. Ce sont des démarches qui devraient avancer dans les prochaines semaines. On se rappellera que le projet d’Hébergement supervisé et adapté en un de longue date et que l’idée de le réaliser dans l’église de Sainte-Geneviève-de-Batiscan, dernière option en date, avait emballé la communauté. Toutefois, les défis restaient nombreux, notamment celui du financement d’un tel projet dont le coût augmentait avec le temps. On n’a jamais cessé d’y croire toutefois et on peut désormais se dire que l’on a eu raison de persévérer.