Simon Laganière, un gars bien de chez nous a récemment remporté le prix du meilleur film régional pour son court métrage Mimine, lors de la cérémonie virtuelle du festival Plein Écran 2023 et le prix coup de cœur du public dans le cadre de l’événement Les 12 courts de minuit présenté à Paris. Afin d’en apprendre plus sur lui, le bulletin est allé le rencontrer à la chasse-galerie de l’Université de Québec à Trois-Rivières (UQTR)
(Journaliste) Bonjour Simon, alors sans perdre de temps, t’es qui ?
(Simon) Ben, je suis un réalisateur-musicien, je suis dans un groupe de musique qui s’appelle Les Frères Goyette, un vieux band folk-rock qu’on a depuis 1998. On a fait plein d’albums. On en prépare un autre qui devrait sortir début mai. Quand on fait des shows, on joue chacun un personnage, mon frère lui bricole de quoi sur scène. On s’amuse. Parallèlement à la musique, je fais de la réalisation, que j’ai commencée de manière autodidacte.
(J) Parle-nous de ton film, Mimine.
(S) Mimine, c’est mon 3-4ième film financé par la SODEC (Société de Développement des Entreprises Culturelles). C’est mon plus gros projet. Je l’avais écrit dans le cadre d’un marathon de scénarisation. C’est un concours où on a une fin de semaine pour écrire un script. J’avais pas gagné, mais j’ai quand même eu le goût de le réaliser. Je l’ai montré à mes productrices et elles ont embarqué. Ça nous a pris 4 dépôts à la SODEC avant d’avoir le financement. Alors on l’a finalement tourné en septembre 2020 avec une équipe de Montréal qui s’appelle Colonel films. Ça fait environ un an et demi qu’il est dans les festivals, donc en milieu, fin de parcours. C’est l’histoire d’un père un peu tout croche, pas méchant, qui voit pas son gars souvent. Pis un moment donné, son ex est mal prise et lui laisse le p’tit pour un après-midi. Pour l’impressionner, le père décide de lui organiser de quoi de spécial. Il fait comme dans le film UP, il attache plein de ballon après une chaise de parterre. Au début, le p’tit trippe, mais ça vire mal et il part au vent. Vous imaginez la suite avec le père qui essaye de le faire redescendre.
Dans le fond ça parle des papas aimants, un peu tout croches, imparfaits, mais qui essayent. Qui font de leur mieux.
(J) On peut le voir où ?
(S) Pour l’instant, il est encore dans la séquence de festivals, alors c’est pas possible de le partager au grand public, mais bientôt. Peut-être dans 6 mois.
(J) Tu habites à Champlain, c’est bien ça ?
(S) Oui, un fier Champlinois. J’ai été un peu à Montréal, mais je suis revenu. Mon visage est quand même connu ici. Je peux pas faire de niaiserie à Champlain.
(J) Merci beaucoup pour l’entrevue Simon !
(S) Merci à toi !