Deux mots qui ne vont pas ensemble à première vue. Jésus, un personnage d’une époque lointaine; académie, un mot qui fait référence à une émission de télé réalité, un mot qui fait école. L’école de l’apprentissage, du changement, du nouveau, du succès et de l’échec, l’école de la vie.
La situation actuelle, lire pandémique, nous invite à la tolérance, à la patience, à l’acceptation, une école en quelque sorte. L’âge aussi; les années ont un potentiel de sagesse et de leçons.
Il y a aussi l’école de la nature, elle nous donne tellement de leçons; elle nous enseigne qu’il faut attendre au printemps pour voir la terre se réveiller. Que l’arbre mise sur ses racines, croit avec lenteur, construit son écorce au fil des années, que le feuillage est le fruit de la sève qui voyage de bas en haut et de haut en bas, comme une œuvre de méditation.
Jésus a une réputation historique et spirituelle. Subtilement, comme l’arbre, il nous inspire la croissance, un devenir, une finalité, de multiples bienfaits. De ses racines de bon gars, jusqu’au feuillage de son message, lequel a quelque chose du ciel, Jésus est un maître d’école, comme un coach à Star Académie.
Dans la zone des Chenaux, une initiative fait école, Radio Marmotte, un projet à l’école Le Tremplin, à Sainte-Geneviève-de-Batiscan; on produit des émissions de radio que l’on diffuse sur le web. Jésus n’en fait probablement pas partie mais cette diffusion révèle le souci de témoigner, dans un milieu où les individus sont en construction d’identité, une force à mettre au service de la collectivité.
Jésus a misé sur les valeurs humaines pour nous enseigner l’amour. Être en service sert à la quête de sens. Pour moi, Jésus c’est l’académie du meilleur et du bonheur.