« La Femme du Désert » est un récit auto-biographique relatant 15 années dans la vie de la Rina Hetsrony, une dame d’origine israëlienne qui vit à Champlain depuis 25 ans. L’histoire peu commune d’une pionnière qui, à la fin des années 1960, est parti avec son mari à la découverte du désert du Sinaï, à la frontière de l’Égypte et d’Israël.
Avec elle, on découvre une terre d’une beauté pure et vierge encore jamais bien explorée à cette époque. On rencontre aussi le peuple de ce désert avec qui elle a noué une relation particulière. « C’est ce partage que je voulais faire avec le public : de belles choses, mais aussi de la peur ».
Parce que c’est tout un périple qui a amené cette étudiante en histoire de l’Antiquité dans ce coin du monde afin de consulter les richesses de la bibliothèque de Santa-Catarina, un des plus anciens monastères orthodoxes de la Chrétienté. Elle y sera d’ailleurs la première femme à y être admise, non sans mal.
On lit comme un roman d’aventure ce livre qui aurait bien pu ne jamais voir le jour. Mme Hetsroni était en voyage en Égypte avec son amie Louise Lemieux et c’est elle qui lui a dit : « pourquoi tu n’écris pas? ».
Parce que ce ne sont pas les choses à dire qui lui manque et elle s’y est mise. « Mais, je n’aimais pas mes textes », nous dit-elle humblement, et c’est grâce à la collaboration active de son amie qu’elle a, disons-le, « pris le tour ».
Elle l’a fait pour elle-même et ses proches et laissé le soin à quelqu’un d’autre de faire la distribution des quelques 200 exemplaires, qui ont pratiquement tous trouvés preneur. Il ne fait aucun doute pour nous que l’on devrait retourner l’ouvrage sous presse, on l’on espère bien retrouver l’auteure dans quelque évènement pour présenter son livre. Et peut-être une suite… Car après tout, « La femme du désert » ne couvre que 15 ans. « Et on me dit à quand le prochain!? ». Elle y travaille.